Après un cursus universitaire en philosophie à Nancy, Bernard Féry s’intéresse à la sémiologie et au structuralisme, entreprenant une thèse en Sorbonne. Il commence par enseigner quand très vite il bifurque, entrant dans le journalisme : d’abord rédacteur dans un bureau de presse parisien puis pigiste pour des hebdomadaires à grand tirage. Contre toute attente, il travaille pour un groupe de presse économique -, jusqu’à ce qu’il intègre un grand cabinet de consulting en développement d’entreprise. A la trentaine, il se marie, quitte Paris, change d’activité cette fois dans l’immobilier d’entreprise puis comme directeur de Chambres de commerce et d’industrie pendant une douzaine d’années. Il habite tour à tour plusieurs régions cependant qu’il écrit ses premiers recueils poétiques si la vie professionnelle et la vie de famille le lui permettent. Puis la Datar lui confie des missions « grands chantiers » liés à l’implantation de centrales nucléaires ou grand canal ou d’autres encore. Ces projets structurant du territoire constituent progressivement son domaine d’expertise, alors qu’il organise de grands débats publics ou des concertations. En retraite, mot qu’il ne connait pas, les activités sont multiples, notamment à travers des actions culturelles souvent liées au travail de la mémoire : depuis les commémorations des grandes guerres jusqu’au deuil et aux funérailles. Il voyage, en différents pays et continents. Et se met à écrire des romans.