Présentation
La connaissance du monde et des origines de la vie est passée du magico-religieux à la méthode scientifique. Cette progression fut lente et l’angoisse, née d’une nouvelle tentative d’appréhension de la réalité extérieure et donc de nouveaux paradigmes, refroidit bien des ardeurs. L’astrologie semblait bien plus probante que l’astronomie, avec cet étrange Big Bang, et la croyance en une vie après la mort bien plus consolatrice de toutes les injustices de la vie…
Pour être une science, un discours doit pouvoir être soumis à la réfutabilité, comme l’enseignait le professeur Karl Popper. La science économique est complexe et peu comprise, même si chacun possède sa propre conception de cette réalité, mais ses thèses peuvent être réfutées. Niant toute implication d’une responsabilité collective – la faible intensité du travail ou les dépenses publiques démesurées – les populistes proposent des pseudo-solutions simplistes et court-termistes. Ces dernières ne peuvent que convaincre les électeurs non éclairés, d’autant qu’elles n’exigent aucun effort personnel ou aucune privation.
Cet essai tente de cerner l’ensemble des problèmes économiques et de proposer des solutions originales et, surtout, réalistes ! La démarche est holiste et non réductionniste car, pour comprendre l’économie, il faut intégrer : les sciences cognitives, la psychologie, la sociologie, la logique, la démarche statistique et admettre que le réel implique un tout qui dépasse la somme de ses parties constituantes. L’essai doit aider à comprendre pourquoi l’argent facile était nécessaire mais ne peut perdurer et comment on pourra le rembourser, pourquoi la procrastination des décisions politiques doit être réfutée – notamment pour dépasser la révolution numérique celle de l’intelligence artificielle et la transition écologique – et pourquoi la mainmise de certaines économies étrangères sur nos économies n’est pas celle que l’on subodore…
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