Rouges les arbouses

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ISBN

NuArt

Prix unitaire
A partir de 10,22 



Quantité

Présentation

Genre : Roman
174 pages
ISBN : 978-2-8231-0038-9

Résumé :

« Avoir 18 ans, en 1967, dans une petite ville minière de la vallée de l’Orb, dans l’Hérault.

Une joyeuse bande de copains partage, dans les mas environnants, les petites fêtes dont la convivialité nourrit le passage à l’âge adulte. La garrigue, omniprésente, les champignons, les truites, sont partie prenante.
L’irruption d’une splendide jeune Anglaise vient bouleverser ces « ronronnantes » habitudes, percutant les certitudes de chacun, mettant à jour les quêtes inexprimées, les désirs, les fantasmes, tissant une « carte du tendre » qui hésiterait entre le « tendre et le cruel ».
Afin de mieux cerner les réalités sous-jacentes à cette culture, étrange pour elle – mines et vignes, rugby et taureaux, féria de Béziers – elle amène (involontairement??) ses nouveaux amis à suggérer, en filigrane, les rêves d’un autrement, qui semble comme en gestation dans ce microcosme méditerranéen. »

5 avis pour Rouges les arbouses

  1. Mercier L

    Un roman décevant : certains passages sont beaucoup trop longs comme celui sur les corridas, les monologues d’Olivier aussi. 
J’ai trouvé que les relations entre les quatre personnages principaux (Olivier, Georges, Jean et Chantal) ne sont pas assez étayées. Les quelques lignes où l’auteur parle de leurs relations sont beaucoup trop succinctes. 
Quant à la fin, le retour à la vie estudiantine à Montpellier, m’a semblé bâclé.
 Alors qu’il s’agissait d’un court roman, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher et à me fondre dans ce roman.
 Cependant, c’est bien écrit et d’une bonne qualité littéraire.

  2. Jacqueline B

    Trois jours pendant lesquels une bande de copains se retrouvent, et Jean-Luc POUIG réussit à en faire tout un livre ! Ce roman surprenant : accrochant dès les premières lignes, bon enfant, se passe en 1967 dans le Sud de la France (l’auteur est né dans l’Hérault, et n’a apparemment pas renié ses origines…). J’ai retrouvé là ma Provence (je suis varoise), les mêmes expressions, le même « assent » ! Beaucoup de descriptions minutieuses et fouillées des paysages et des caractères, mais (et ça donne de la profondeur au livre qui sans cela paraitrait un peu superficiel), mine de rien, des réflexions bien senties sur la société actuelle, la désertification des régions, la politique, les relations garçons-filles (tel est pris qui croyait prendre…), et un plaidoyer pour la corrida, mais ça, on aime ou on n’aime pas ! Roman bien écrit, qui ne prend pas la tête, à lire pour se détendre et pour passer un bon moment. Une précision : la ligue antialcoolique n’a pas dû subventionner ce livre…

  3. Troubles T

    Le roman est assez court et le style pas toujours très fluide, le grand nombre de descriptions peut rendre le tout un peu indigeste. Les personnages bien ancrés donnent un côté très vintage à cette lecture qui se passe dans les années 60. Entre politique, culture, jeunesse révoltée et religion on peut dire qu’il y a beaucoup d’informations à digérer mais l’histoire est bien construite. Je ne regrette pas cette lecture mais elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.

  4. Evlyne

    « Rouges les arbouses » de Jean-Luc Puig publié par Les Editions Persée est un roman de couleurs vives. Une carte postale que l’on découvre subrepticement. A l’instar d’un Giono, Bosco, ce roman du terroir palpitant, frénétique, vif, est la respiration d’une jeunesse qui s’affranchit. On est bien dans les lignes estivales de l’auteur, en vacances tout comme les protagonistes de cette histoire qui file à vive allure. Les narrateurs sont natures, légers. Le style s’en ressent et le lecteur lit pour se détendre et fouler la terre d’Oc. Néanmoins les descriptions paysagères sont dignes d’une belle littérature réfléchie. « Les arbousiers cesseront leur murmure, pour laisser la place aux seuls pétards secs des genêts qui craquent sous le feu du ciel… Tout est calme sur le causse de La Ténézolle. » D’un coup s’élève la grâce des mots d’un connaisseur de l’Hérault. Le lecteur apprécie la découverte de cette terre dont il ignorait au préalable les ressentis. L’osmose entre l’histoire de ces amis proches voire fusionnels, et la beauté exprimée dans l’encre de Jean-Luc Puig renforce le vivifiant d’une aura certaine. « Les villages sentinelles de la montagne posaient sur tout cela un regard indifférent, gardiens qu’ils étaient d’un monde de frugalité où le dénuement était loi.  » Plus on avance dans cette histoire, plus cette bande de jeunes de l’aube de 1968, devient mature et réfléchie comme si leurs expériences en cet été émancipaient leur sociologique attitude. La fraîcheur de leurs traits reste stable. La jeune anglaise qui arrive au village attise une certaine curiosité. Elle se fraye un passage dans ce groupe et cette dernière est sans doute un point d’appui pour ces jeunes en initiation de leur propre vie. Cette envolée régionaliste se lit comme une bouchée de pain fondante en bouche, délicieusement. Agréable, chaleureux, palpitant, « Rouges les arbouses » est à lire en plein été sous les rires de ces jeunes dont on rêve de découvrir l’avenir.

  5. Philomer

    J’ai apprécié ce roman de Jean Luc Puig, j’ai retrouvé la folie, l’ambiance de mes jeunes années d’adulte faites de découvertes, de partage et de folie. Je suis entré dans ce roman comme je suis entré dans la vie avec gourmandise, avec cette soif de vivre de nouvelles aventures, de nouvelles expériences. J’ai retrouvé l’intensité des échanges que l’on a entre copains lorsque l’on a 18 ans Je vous invite à parcourir « Rouges Les Arbouses », vous vivrez une belle aventure.

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